Plusieurs livres furent écrits sur les coïncidences et prémonitions ressenties avant la tragédie. Des passagers inquiets, des gens qui ont refusés d'acheter leurs billets, etc. Par exemple, on rapporte qu'un homme d'affaire américain annula son voyage car sa femme, restée aux Etats-Unis, lui avait écrie qu'elle avait rêvé au
naufrage du Titanic. Une autre femme, alors que le navire quittait le port, déclara que le Titanic allait couler avant d'arriver en Amérique et qu'il fallait l'empêcher de quitter le port.
Des écrivains visionnaires ?
L'histoire la plus étonnante nous vient d'un écrivain, Morgan Robertson. Ce dernier écrivit, une nouvelle du nom de Futility (Futilité). Le récit traite d'un véritable palace flottant quittant Southampton pour son voyage inaugural vers les Etats-Unis, en avril 1898. Ce navire était le plus gros et le plus beau qu'on ait jamais vu. Considéré comme immersible, ce bateau offrait un confort jamais vu; ses riches passagers jouissaient d'un luxe inouï.
Ce navire de fiction porte le nom de Titan, et comme le Titanic, qui coulera 14 ans plus tard, il ne parvint jamais à destination car il heurta un iceberg et coula, entraînant la mort de nombreuses personnes. Dans les deux histoires, les pertes furent très lourdes car on manquait de bateaux de sauvetage et d'organisation. D'autre détails du texte de Robertson renforcent davantage les ressemblances entre la fiction et la réalité. Par exemple, le Titan et le Titanic étaient de tailles considérablement égales, avait la même vitesse et pouvait accueillir le même nombre de passagers. Ils sombrèrent au même endroit dans l'Atlantique Nord.
Selon un de ces amis, Robertson croyait qu'une âme désincarnée s'emparait de lui lorsqu'il écrivait. Il prétendait que c'était son « partenaire d'écriture astrale ».
Selon plusieurs autres, Robertson, ayant été marin, aurait facilement pu imaginer un bateau futuriste du genre et imaginer un scénario plausible. Le nom aurait aussi été choisi en fonction des noms que la White Star Line utilisaient à l'époque. Leurs bateaux portaient des noms synonymes de grandeur (comme Titanic, Gigantic, etc.), avaient des spécifications et des performances relativement similaires
Un journaliste anglais du nom de W. T. Stead écrivit lui aussi une nouvelle étonnante. L'histoire s'intitule « Comment la malle-poste coula au milieu de l'Atlantique, récit d'un survivant ». Ce texte, relatait l'histoire d'une collision entre deux navires et l'accident devient tragédie car les navires ne sont pas équipés d'un nombre suffisant de canots de sauvetage. Stead résumait en avertissant qu'une tragédie similaire pourrait réellement ce produire car le problème était réel.
L'histoire devait lui donner raison et il eut la malchance d'en payer le prix car il se trouvait sur le Titanic en cette nuit de 1912 et il se trouve parmi les 1513 victimes du naufrage.
Un sauvetage miraculeux
En avril 1935, William Reeves, un matelot, était à son poste, à l'avant du bateau, et scrutait l'océan. Il était à bord d'un cargo qui faisait route vers le Canada. D'après les marins, Avril est le mois durant lequel les icebergs sont les plus dangereux. Aussi, le jeune marin les observait du mieux qu'il pouvait.
Son quart terminait à minuit, et il ne pouvait s'empêcher de penser au
naufrage du Titanic, qui avait couler dans un situation similaire, au alentour des mêmes heures. Il se remémorait la tragédie, qui était arrivé le jour même de sa naissance.
Ses yeux fatigués ne parvenaient plus à distinguer les icebergs, l'horizon était dilué dans les ténèbres. Alors ses pressentiments se transformèrent en certitudes. Il fut pris de panique et donna l'alarme. Le bateau s'immobilisa à quelques mètres d'un énorme iceberg, brusquement sortis de l'obscurité.
Il fallut 9 jours aux brises glaces pour remorquer le navire à bon port, car des icebergs l'entourait de toutes parts. Ce bateau, qui faillit bien connaître le même sort que le Titanic, ce nommait le Titanian.